Je me baladai, insouciant de tout ce qui se passait autour de moi. J'habite dans un vieux village, et il n'y a personne que j'aime. Aucun jeune, que des vieux. Et puis ma maison. Grande, elle me faisait peur. Quand j'étais seul, je n'avais qu'une envie; partir. Loin.
Et puis, elle est venue. La vieille dame de la maison d'en face. Elle était très vieille, et marchait e boitant. Elle est arrivée, un jour, comme ça, sans rien dire. Personne n'y a vraiment fait attention. Mais a un moment, tout s'est déclenche, comme des rouages, comme une suite logique, sans que ça ne puisse s'arrêter.
Le premier disparu fut le boucher. Le village était en émoi. Mais pas moi. Je n'aimais personne dans ce village.
Je e réagis pas non plus lorsque ce fut le tour du coiffeur, du boulanger et de la secrétaire du maire. Mais lorsque ma mère disparut durant une nuit, tout me semblait sombre. Et puis, je la vis. Cette petite lumière en face de chez moi.
La lumière de la chambre de la vieille dame.
Et ces ricanements sournois me faisaient frissonner.
Je décidai de lui rendre une visite clandestine.
Il pleuvait. Il y avait un orage.J'avais peur. J'ouvris la porte de la maison de la vieille dame. Un grincement retentit. Je me figeai sur place, sans même respirer. J'entendis des pas. La vieille dame sortit de sa maison et aboya:
- Qui va là?
J'étais incapable de bouger. Elle aperçut un mouvement de recul de ma part et s'approchais d moi. Je ne pouvais pas parler, j'avais la gorge sèche, et quand le vieille dame me disait d'entrer, je ne pus que la suivre, le coeur me battant à la poitrine comme un tambour.
L'intérieur de la maison était sale, sombre. Tout ce que je n'aimais pas. Elle me regarda s'un sourire faussement gentil, dévoilant ses dents jaunes et croches.
- Assieds toi, mon poussin... je vais te faire un chocolat chaud.
Elle s'en alla vers la cuisine. Un coup de tonnerre retentit. Je me levai, et me mit à courir, pour échapper à cette dame, qui ressemblait plus à un monstre qu'autre chose. Je ne savais pas ou aller, et je débouchai dans une pièce. Horrible. Dedans, des bras, des jambes, des organes, des corps attachés au plafond, du sang, des adavres mutilés. Et puis le corps de ma mère, démembré, éventré et égorgé. La peau n'était plus sur ses muscles, et les os dépassaient..
-Qu'est ce que tu fais là?
La vieille dame rentra, un couteau à la main.
-Viens mon petit, viens...
Sa silhouette s'approchait lentement, comme pour prolonger l'attente de la mort. Elle marchait, marchait...
Je me réveillai, en sueur. Ma mère me demanda:
- Qu'est ce qui se passe?
-Rien, rien...
Je vis toujours dans ce vieux village, mais plus jamais je n'ai revu cette vieille dame, qui avait disparu comme un enchantement, ne laissant derrière elle qu'un os. Blanc, lisse. Pourtant, le boucher, le coiffeur et la secrétaire étaient toujours là.
Je ne comprenais pas, mais je ne revis plus jamais la vieille dame.
Dites moi vos avis, désolé pour le texte, je manquais vraiment d'iinspiration...